Vianney Laburiau
Scrum Master
Membre du GAG
Quizz musicaux
Elliot VANEGUE
Développeur
Membre du GAG
Passionné de gameplay
Camille MARQUETTE
Coach Agile / Scrum Master
Membre de Nord Agile
Cette année encore, le GAG était présent sur l’Agi’lille, événement organisé par Nord Agile.
Au delà d’avoir animé sur notre stand des activités ludiques, et notamment des ateliers géants (Le Labyrinthe, Le pont de Léonard…), en plus d’avoir pu présenter une conférence et un atelier sur le déclin fonctionnel, nous avons eu la chance de pouvoir assister à des conférences.
Voici notre retour à froid sur ce que nous avons retenu.
KaPItal Confiance : Peut-on vraiment mesurer la confiance dans une équipe ?
Par Gaëlle Duris & Fanélie Cartier
La confiance, c’est un mot qu’on utilise souvent sans trop savoir ce qu’il recouvre concrètement. Et quand on travaille en équipe, c’est encore plus flou. Chacun a sa propre manière de faire : il y a ceux qui font confiance spontanément, ceux qui ont besoin de temps, et d’autres pour qui c’est plus compliqué. Bref, on n’a pas tous la même approche et la première étape : il faut déjà commencer par accepter celà.
Mais alors, comment faire pour en parler ensemble, sans tabou ni malaise ? Et surtout : peut-on la mesurer, cette confiance ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre Gaëlle & Fanélie
Un outil open source, pour le collectif
KaPItal Confiance est un outil open source, pensé pour aider les équipes à évaluer leur niveau de confiance collective. L’idée n’est pas de pointer du doigt tel ou tel individu, mais d’observer une tendance globale.
Concrètement, c’est un questionnaire réparties sur six grands piliers :
- Comportement & compétences
- Cohésion
- Transparence
- Assertivité
- Vulnérabilité
- Objectif commun
À la fin, chaque pilier donne lieu à un score sur 100 mais ce score reste non affiché. Ce qui compte, ce ne sont pas les chiffres, mais les signaux qu’ils font émerger, et ce qu’ils permettent d’ouvrir comme discussion.
Pourquoi s’en servir ?
Parce qu’en équipe, il y a souvent des décalages de perception. Des ressentis qui ne sont pas dits, ou qui restent flous. Utiliser KaPItal Confiance, c’est une façon de :
- Mettre à plat les différences de point de vue,
- Identifier les non-dits
- Se rassurer, en voyant qu’on est globalement alignés.
C’est parler de ce qui compte mais qu’on n’ose pas toujours aborder.
Quelques limites à connaître
Évidemment, ce n’est pas un outil magique. Il a ses limites :
- Il ne peut pas régler des comportements toxiques (et ne doit pas être utilisé à la place d’une vraie prise en charge managériale).
- Il est peu utile si l’équipe n’a pas un minimum de sécurité psychologique.
- Et il est moins pertinent sur de très petites équipes, où les dynamiques sont très spécifiques.
Une version en bêta ouverte
Aujourd’hui, KaPItal Confiance est en phase de bêta test. Si l’outil vous intrigue, vous pouvez contacter Gaëlle Duris ou Fanélie Cartier afin d’être à votre tour béta testeur et surtout en apprendre plus en détail sur comment bien l’utiliser. L’objectif, c’est d’en faire un levier d’échange, au service du collectif simple, accessible, et sans prétention.
S’organiser aujourd’hui comme en 2052
La conférence soulevait la question suivante : comment les Hommes s’organiseront-ils dans les années à venir pour survivre en milieu difficile ?
Comment gérer les priorités ? Comment classer les tâches quotidiennes afin d’évaluer les risques et les difficultés rencontrées par les différents profils au sein d’une communauté ?
Plusieurs pistes de réflexion ont émergé de ce questionnement. Voici celles qui m’ont le plus marqué :
- Éviter la paralysie par l’analyse : c’est-à-dire ne pas se laisser submerger par un excès d’analyse au point d’empêcher l’action et la mise en œuvre de solutions concrètes.
- Diversifier les expertises et favoriser leur renouvellement : pour faire émerger de nouvelles idées, de nouvelles approches et, potentiellement, de meilleures solutions.
- Savoir prendre une décision rapidement, puis l’ajuster dans le temps : il est parfois nécessaire de trancher dans l’urgence. Mais il est tout aussi essentiel de revenir sur cette décision pour l’évaluer, en discuter et l’améliorer.
- Définir clairement qui prend les décisions : les experts, qui ne sont pas toujours les premiers concernés par les conséquences, ou bien les utilisateurs, c’est-à-dire les personnes directement impactées ?
Présenté par Pablo Pernot
Les tests : ces saboteurs de l’Agilité
Cette conférence prenait davantage la forme d’une discussion autour des expériences vécues par chacun concernant la gestion des tests au sein de leur équipe pendant les sprints.
Nous avons revisité la pyramide des tests, que nous pensions tous bien connaître. Pourtant, Natasha nous a fait découvrir — en tout cas, moi — que la version proposée par l’ISTQB (https://www.istqb.org) était en réalité assez différente de ce que nous imaginions.
Nous avons également abordé la question de la responsabilité des tests et de la qualité du produit. Les avis divergeaient, mais doit-on réellement chercher un responsable ? N’est-ce pas justement le rôle d’une équipe de veiller collectivement à la livraison d’un produit de qualité, quels que soient les rôles individuels ?
En fin de séance (un peu rapidement, faute de temps après ces échanges très enrichissants), nous avons évoqué quelques bonnes pratiques à mettre en place dans un projet pour améliorer la fluidité du travail quotidien.
Voici quelques-unes de ces bonnes pratiques :
- Paralléliser les tests : éviter d’écrire des tests qui dépendent les uns des autres, au risque de bloquer toute la suite en cas d’échec en amont.
- Utiliser des mocks : afin de ne pas dépendre de données volatiles ou de services externes non maîtrisés.
- Pratiquer le pair testing entre développeurs et testeurs : cela permet de détecter et corriger les erreurs en temps réel, directement pendant la session de test.
Présenté par Natacha Fourmy
L’odyssée agile d’Axa : le périple d’un collectif semée d’embûches
Cette intervention nous a présenté un historique des grandes étapes de la mise en place de l’agilité au sein d’Axa. Elle a mis en lumière à la fois les réussites et les échecs rencontrés, comme celui du modèle Spotify, qu’ils avaient tenté d’adopter au début de leur transformation.
Le principal enseignement tiré de ces expériences est que, pour que l’agilité fonctionne — chez Axa, mais probablement aussi dans toute entreprise — il est indispensable de transformer la culture du groupe. Tant que l’ensemble des acteurs de l’entreprise n’est pas embarqué dans cette dynamique, il reste difficile d’atteindre une organisation véritablement agile et efficace.
Dans cette optique, la stratégie des référents agiles chez Axa consiste à faire adhérer un maximum de personnes, tous rôles confondus, aux principes agiles. L’objectif : renforcer progressivement leur influence sur les décisions organisationnelles et favoriser une transformation en profondeur.
La franchise a été très appréciable sur cette conférence, ils n’ont pas hésité à expliquer pourquoi parfois cela n’a pas marché et ce qu’ils ont fait par la suite pour améliorer les choses.
Présenté par Yanis Chibane et Hanna Ben Jedidia
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